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Communiqué

Le BST s'inquiète du manque de formation des équipages sur les manoeuvres de gouverne en cas d'urgence et de la disponibilité d'enregistrements des données de voyage

Gatineau (Québec) le 7 février 2013 — Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié aujourd'hui son rapport d'enquête maritime (M11L0160) sur l'échouement du vraquier Orsula sur les Battures de Gentilly, près de Bécancour, au Québec, en décembre 2011.

Le matin du 15 décembre 2011, l'Orsula a appareillé de Contrecœur, au Québec, à destination de Baie-Comeau, au Québec. En descendant le fleuve Saint-Laurent, alors que le navire était sous la conduite d'un pilote, la maîtrise de l'appareil à gouverner a été perdue, et le navire s'est échoué au nord-est du quai de Bécancour. Il a été renfloué plus tard par des remorqueurs. La coque du navire a été endommagée et a dû être réparée. L'accident n'a fait ni blessé ni pollution.

L'enquête du BST a conclu qu'une défaillance de l'appareil à gouverner était une cause principale de cet échouement. Durant cette enquête, il a été déterminé que le personnel de la passerelle n'avait pas reçu de formation adéquate sur les procédures d'urgence en cas de défaillance de l'appareil à gouverner. L'enquête a également conclu que l'enregistreur des données de voyage (VDR) était hors de service depuis le mois de mai précédent. Ces conclusions donnent lieu à deux préoccupations de la part du Bureau.

« Le Bureau fait état aujourd'hui de ces préoccupations et s'attend à ce que l'industrie et les organismes de réglementation partout dans le monde prennent des mesures correctives par souci de sécurité, a dit Pierre Giroux, enquêteur désigné du BST. Ces préoccupations portent sur la familiarité avec les modes de commande de l'appareil à gouverner et la disponibilité de l'information provenant de l'enregistreur des données du voyage », a-t-il ajouté.

En effet, le Bureau craint que le manque de connaissances et de formation des membres d'équipages sur les systèmes de gouverne constitue un danger pour la vie, la propriété et l'environnement. Le Bureau craint en outre que l'absence de données VDR, en particulier les enregistrements de conversations sur la passerelle, dans le cadre d'une enquête puisse empêcher la détermination et la communication des manquements à la sécurité qui permettraient d'améliorer la sécurité dans les transports.

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